Terrains d’écriture inaugure une série d’entretiens sur les méthodes de recherche et les territoires d’enquête des écrivain·es. Depuis une vingtaine d’années, la littérature québécoise est marquée par un intérêt sans précédent pour les pratiques documentaires. Le désir de travailler à partir d’un matériau vivant, à partir d’expériences vécues, à partir de données recueillies in situ, à partir d’entretiens ou d’artefacts contribue à l’émergence d’un corpus de non-fiction en littérature, mais ce désir transforme aussi la pratique du roman, de l’essai et de la poésie. Empiétant sur le champ d’exercices des ethnographes, des journalistes et des géographes, les écrivain·es contribuent actuellement à brouiller les frontières entre les genres littéraires et les disciplines. Quelles traces de cette réalité empirique peut-on retrouver dans les oeuvres actuelles ? À quelles zones du réel la littérature s’attache-t-elle ? Qu’est-ce qui distingue l’approche des écrivain.e.s lorsqu’elles et ils vont sur le terrain?
Un projet de Charlotte Biron (UQAM) réalisé alors qu’elle était stagiaire postdoctorale CRILCQ à l’Université de Montréal, en collaboration avec le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ), Littérature québécoise mobile (LQM) et CHOQ.ca. Avec la participation de Frédérick Lavoie, Céline Huyghebaert, Vincent Brault, Roseline Lambert, Geneviève Labelle, Mélodie Noël Rousseau et Daphné B.
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