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Premier épisode du balado «Terrains d'écriture» - Entretien avec Frédérick Lavoie

Le premier épisode du balado «Terrains d’écriture», réalisé par Charlotte Biron (stagiaire post-doctorale CRILCQ, Université de Montréal), est désormais disponible sur la médiathèque du CRILCQ.

Épisode 1 – Entretien avec Frédérick Lavoie

Frédérick Lavoie est un écrivain et un journaliste indépendant né à Chicoutimi qui vit aujourd’hui entre Mumbai et Montréal. Il est l’auteur des livres Allers simples : Aventures journalistiques en post-soviétie (2012), Ukraine à fragmentation (2015), Avant l’après : voyages à Cuba avec George Orwell (2018) et Frères amis, frères ennemis (2018), coécrit avec son frère Jasmin Lavoie. À titre de journaliste, il collabore avec les médias québécois depuis longtemps.

Dans le cadre de l’entretien, je lui ai demandé d’apporter un extrait du manuscrit sur lequel il travaillait pour nous en faire la lecture et de nous parler d’une référence importante dans son processus d’écriture. Frédérick a changé d’idée trois fois. Puis, le matin de notre rencontre, il m’a écrit pour me dire qu’il voulait parler du livre Sur les bouts de la langue : traduire en féministe-s de Noémi Grunenwald, publié en 2021 aux éditions de la Contre Allée.

Crédit photo : Hashim Badani
À propos du balado

Terrains d’écriture inaugure une série d’entretiens sur les méthodes de recherche et les territoires d’enquête des écrivain·es. Depuis une vingtaine d’années, la littérature québécoise est marquée par un intérêt sans précédent pour les pratiques documentaires. Le désir de travailler à partir d’un matériau vivant, à partir d’expériences vécues, à partir de données recueillies in situ, à partir d’entretiens ou d’artefacts contribue à l’émergence d’un corpus de non-fiction en littérature, mais ce désir transforme aussi la pratique du roman, de l’essai et de la poésie. Empiétant sur le champ d’exercices des ethnographes, des journalistes et des géographes, les écrivain·es contribuent actuellement à brouiller les frontières entre les genres littéraires et les disciplines. Quelles traces de cette réalité empirique peut-on retrouver dans les oeuvres actuelles ? À quelles zones du réel la littérature s’attache-t-elle ? Qu’est-ce qui distingue l’approche des écrivain.e.s lorsqu’elles et ils vont sur le terrain?