La recherche-création : vecteur de réappropriation de la parole chez les victimes de violence conjugale

La recherche-création : vecteur de réappropriation de la parole chez les victimes de violence conjugale

Ce projet a pour objectifs d’accompagner la prise de parole de survivant·es de violence conjugale par le biais de la création littéraire, de contribuer à sensibiliser le grand public à la complexité de la violence conjugale comme enjeu sociétal, de développer des outils méthodologiques en recherche-création et de créer des outils de sensibilisation qui puissent être utilisés dans les milieux de pratique tout en formant des étudiant·es des trois cycles universitaires à la recherche-création au travail au sein d’une équipe de recherche pluridisciplinaire.

Notre équipe recrutera et rencontrera, par l’entremise de partenaires communautaires, une quinzaine de survivant·es de violence conjugale prêt·es à partager leur témoignage de façon anonyme. Les transcriptions de ces entretiens, jumelées à un travail de documentation approfondi et à l’expertise multidisciplinaire de l’équipe de recherche et de ses partenaires, serviront de point de départ à un séminaire d’information et de sensibilisation à l’intention des étudiant·es des 2e et 3e cycles et d’auteur·rices professionnel·les. Ces dernier·ères seront par la suite invité·es à créer des textes destinés à être publiés dans un ouvrage collectif aux éditions XYZ. En parallèle, notre équipe organisera, en collaboration avec ces auteur·rices professionnel·les, des ateliers à l’intention des survivant·es de violence conjugale à l’occasion desquels elle·ils seront accompagné·es dans l’exploration de la création littéraire comme moyen de se réapproprier la parole face au trauma.

Ce projet a d’abord été conçu pour que chaque témoignage recueilli soit transformé en un texte par les auteur·rices participant·es. Cependant, dans l’objectif d’assurer aux survivant·es participant·es une véritable prise de parole et de permettre aux auteur·rices de bénéficier d’une liberté créative qui ne saurait que profiter à l’ouvrage résultant, nous nous appliquons présentement à la refonte du projet et à son articulation en deux phases, telles que décrites plus haut.

Le projet bénéficie également du soutien du regroupement Recherches appliquées et interdisciplinaires sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV), de l'UQAC (CRSH-SI), de la Fondation de l'Université du Québec à Chicoutimi (FUQAC), du Mitacs et du Conseil des arts du Canada.

Chercheur principal

Cochercheurs

  • Anne-Martine Parent
  • Geneviève Lessard
  • Émilie Bourdages
  • Yann Zoldann

Financement

  • Subventions de développement Savoir (CRSH)
    2022-09 - 2026-06