Que peut/doit l’université, l’universitaire et l’intellectuel au soutien de la minorité linguistique ? Le cas de l’Ontario français

Que peut/doit l’université, l’universitaire et l’intellectuel au soutien de la minorité linguistique ? Le cas de l’Ontario français

Alors que plusieurs chercheurs et intellectuels font des travaux au sujet de la minorité francophone, ce sont davantage les poètes, les dramaturges, les chanteurs et à l’occasion les essayistes et les romanciers qui ont joué un rôle peut-être plus visible quant à l’articulation et la promotion des tropes rassembleuses de l’Ontario français. Ce rôle manifeste a rallié la communauté et lui a donné un vocabulaire et des métaphores pour se dire et pour revendiquer sa présence, depuis l’éveil culturel des années 1970s, en passant par certains moments historiques forts, dont les revendications autour de SOS Montfort et, tout récemment, le refus du gouvernement Ford de soutenir normalement la création d’une université franco-ontarienne à Toronto.

 

Les éditoriaux et les lettres ont été envoyés aux médias et sur les réseaux sociaux, plusieurs collègues ont témoigné de leur solidarité, mais nous nous demandons tout de même, à la lumière de tels événements, que peut/doit l’université, l’universitaire et l’intellectuel au soutien de la minorité linguistique à notre époque ? L’indignation est-elle suffisante ? Qu’en est-il du rôle des universités, des collèges et des intellectuels ? Quel est leur positionnement ? Quelle place et quel rôle, essentiellement, pour les intellectuels en Ontario français ? À qui nous adresser et dans quelle langue ? Qui a le « droit » de revendiquer sa Franco-Ontaricité dans ces débats ? Ces questions animeront les échanges en novembre 2019, mars 2020 et en septembre 2020 et dans le contexte d’une éventuelle publication collective.

Chercheur principal

Durée

  • 2019 - 2020