Organisées conjointement par le LaboPop et le CRILCQ, sous la responsabilité de Stéfany Boisvert (membre régulière CRILCQ, UQAM), d’Olivier Lapointe (membre étudiant CRILCQ, UQAM) et de Gabrielle Tremblay (membre régulière CRILCQ, UQAM), les journées d’études « Les humanités numériques dans le monde francophone: repenser l’étude de la culture populaire et médiatique » se tiendront à la salle Pierre Bourgault (J-1450) de l’Université du Québec à Montréal les 26 et 27 mai 2022.
Description
Les humanités numériques gagnent en importance depuis plusieurs années maintenant. Les travaux de chercheurs·euses pionniers·ères (Brown, Clements, Grundy et al, 1997; Moretti, 2005; Manovich, 2009), comme les travaux les plus récents en la matière (Underwood, 2019; Drucker, 2020), permettent assurément de penser la grande pluralité de leurs domaines et objets d’application : communication, histoire, sociologie, marketing, sciences politiques, études littéraires, etc. Il n’en demeure pas moins – particulièrement dans le monde francophone – qu’il s’agit d’un domaine de recherche souvent méconnu (au mieux), voire redouté (au pire).
Depuis son inauguration en 2017, le LaboPop investit à sa mesure les humanités numériques et dote les chercheurs·euses qu’il fédère d’une infrastructure rassemblant de manière dynamique des travaux portant sur la culture populaire et médiatique québécoise. En s’intéressant notamment aux romans en séries, au domaine de la chanson, à la littérature radiophonique, à la littérature en fascicules, à la télévision populaire, au cinéma et aux best-sellers, les travaux du LaboPop appréhendent ces différents objets dans une perspective multidisciplinaire, en tant que productions à la fois matérielles, culturelles, médiatiques et formelles afin d’en dégager les aspects systémiques et mieux comprendre l’imaginaire en présence : appropriation d’un objet par différents publics, enjeux socioculturels, aspects transversaux, etc.
Dans la continuité des objets et des travaux du LaboPop, mais en dépassant le cadre du contexte québécois, l’organisation des journées d’études se voulait une invitation à penser les manières dont la culture de grande consommation et la culture médiatique peuvent être abordées au prisme des humanités numériques dans le monde francophone (Europe, Afrique et Amérique).
Le programme long est disponible sur cette page consacrée à l’événement.