Montréal — du lundi 1er novembre au vendredi 5 novembre 2021
L’événement est gratuit, ouvert à tous.tes, et accessible en ligne sur la plateforme Zoom.
Avec le soutien du CRSH (programme Connexion Savoir), de l’Association internationale d’études québécoises (AIÉQ), de la Faculté des arts de l’Université du Québec à Montréal, du Fonds de recherche — Société et culture (FRQSC), du Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), du Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal et de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal.
Présentation
Au cours des dix-sept années d’existence du CRILCQ, les études québécoises ont été dynamisées par une série de repositionnements et de redéfinitions, simultanées ou successives, tant sur les plans scientifique qu’identitaire. En effet, alors que les premiers centres de recherche en études littéraires au Québec (le CRELIQ et le CETUQ notamment) avaient poursuivi les grands projets de constitution des corpus, de valorisation et de patrimonialisation de la littérature québécoise, le CRILCQ, par son tournant culturel et par son extension à toutes les pratiques artistiques, s’est défini d’entrée de jeu par sa position attentive aux processus culturels, aux tressages multiples, à toutes les modalités qui font de la culture québécoise un système complexe d’interactions, en constante évolution. Nourris par un vaste éventail de théories sur la culture contemporaine, de la littérature comparée à la sémiotique en passant par les études féministes, l’histoire culturelle à la française, les cultural studies britanniques et la new cultural history américaine, les travaux menés par les chercheurs et les équipes du CRILCQ abordent la culture québécoise sous toutes ses facettes, dans ses ancrages locaux aussi bien que dans son internationalisation.
Le Québec comme espace constitue ainsi le milieu propre des pratiques culturelles étudiées par les chercheurs du Centre. Par leur orientation résolument interdisciplinaire (tant sur le plan méthodologique qu’en regard de la théorisation de cette « indiscipline ») et par l’importance qu’elles accordent à toutes les interactions qui nourrissent la dynamique culturelle, les recherches menées au CRILCQ s’appliquent à saisir la culture québécoise dans ses interrelations avec les autres systèmes qui la définissent et qu’elle contribue à définir, et donc en la considérant comme résolument indissociable de sa situation de carrefour linguistique, des voix migrantes et autochtones, des enjeux liés aux passages, à la circulation, aux traductions.
Ayant atteint sa pleine maturité, le CRILCQ arrive à un tournant de son existence et en profite pour proposer des États généraux sur les études québécoises conçues comme un vaste ensemble de pratiques de recherche, de questions et d’enjeux, dont il convient d’envisager aussi bien les tendances épistémologiques que les modalités concrètes de réalisation. Ces États généraux s’inscrivent dans un contexte où les études québécoises, si elles ne sont pas « en crise », sont amenées à se redéfinir, tant dans le domaine de l’enseignement que dans celui de la recherche et de la recherche-création, et en fonction de leur place et de leur pertinence au sein d’un écosystème de la recherche qui se mondialise et qui tend à minorer les déterminations locales et nationales.
Programme disponible en ligne.
Pour assister en direct à l’événement, simplement à rejoindre la salle Zoom correspondant à la bonne journée.
LE COMITÉ SCIENTIFIQUE EST COMPOSÉ DES RESPONSABLES D’AXE :
Lise Bizzoni (CRILCQ, UQAM) et Annie Tanguay (CRILCQ, Université de Montréal), Robert Dion (CRILCQ, UQAM) et Martine-Emmanuelle Lapointe (CRILCQ, Université de Montréal), Robert Schwartzwald (CRILCQ, Université de Montréal), Édith-Anne Pageot (CRILCQ, UQAM) et Yves Jubinville (CRILCQ, UQAM), Dominic Hardy (CRILCQ, UQAM), Karine Hébert (UQAR) et Jonathan Livernois (Université Laval), Bronja Hildgen (IREF), Julie Ravary-Pilon (CRILCQ, IREF, RéQEF, CRIEM, Université McGill) et Lori Saint-Martin (CRILCQ, IREF, RéQEF, UQAM), Chantal Savoie (CRILCQ, IREF, UQAM), Jean-Marc Larrue (CRILCQ, Université de Montréal) et Pierre Barrette (CRILCQ, UQAM), Laurance Ouellet-Tremblay (CRILCQ, McGill), Marie-Pascale Huglo (CRILCQ, Université de Montréal) et Claire Legendre (CRILCQ, Université de Montréal).