Les États généraux sur la recherche en littérature et culture québécoises
Montréal — du lundi 1er novembre au vendredi 5 novembre 2021
L'événement est gratuit, ouvert à tous.tes, et accessible en ligne sur la plateforme Zoom.
Rendez-vous sur la médiathèque du CRILCQ pour consulter en différé différentes tables rondes et interventions ayant eu lieu lors des États généraux.
Avec le soutien du CRSH (programme Connexion Savoir), de l’Association internationale d’études québécoises (AIÉQ), de la Faculté des arts de l’Université du Québec à Montréal, du Fonds de recherche — Société et culture (FRQSC), du Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), du Département des littératures de langue française de l'Université de Montréal et de la Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal.
Présentation
Au cours des dix-sept années d’existence du CRILCQ, les études québécoises ont été dynamisées par une série de repositionnements et de redéfinitions, simultanées ou successives, tant sur les plans scientifique qu’identitaire. En effet, alors que les premiers centres de recherche en études littéraires au Québec (le CRELIQ et le CETUQ notamment) avaient poursuivi les grands projets de constitution des corpus, de valorisation et de patrimonialisation de la littérature québécoise, le CRILCQ, par son tournant culturel et par son extension à toutes les pratiques artistiques, s’est défini d’entrée de jeu par sa position attentive aux processus culturels, aux tressages multiples, à toutes les modalités qui font de la culture québécoise un système complexe d’interactions, en constante évolution. Nourris par un vaste éventail de théories sur la culture contemporaine, de la littérature comparée à la sémiotique en passant par les études féministes, l’histoire culturelle à la française, les cultural studies britanniques et la new cultural history américaine, les travaux menés par les chercheurs et les équipes du CRILCQ abordent la culture québécoise sous toutes ses facettes, dans ses ancrages locaux aussi bien que dans son internationalisation.
Le Québec comme espace constitue ainsi le milieu propre des pratiques culturelles étudiées par les chercheurs du Centre. Par leur orientation résolument interdisciplinaire (tant sur le plan méthodologique qu’en regard de la théorisation de cette « indiscipline ») et par l’importance qu’elles accordent à toutes les interactions qui nourrissent la dynamique culturelle, les recherches menées au CRILCQ s’appliquent à saisir la culture québécoise dans ses interrelations avec les autres systèmes qui la définissent et qu’elle contribue à définir, et donc en la considérant comme résolument indissociable de sa situation de carrefour linguistique, des voix migrantes et autochtones, des enjeux liés aux passages, à la circulation, aux traductions.
Ayant atteint sa pleine maturité, le CRILCQ arrive à un tournant de son existence et en profite pour proposer des États généraux sur les études québécoises conçues comme un vaste ensemble de pratiques de recherche, de questions et d’enjeux, dont il convient d’envisager aussi bien les tendances épistémologiques que les modalités concrètes de réalisation. Ces États généraux s’inscrivent dans un contexte où les études québécoises, si elles ne sont pas « en crise », sont amenées à se redéfinir, tant dans le domaine de l’enseignement que dans celui de la recherche et de la recherche-création, et en fonction de leur place et de leur pertinence au sein d’un écosystème de la recherche qui se mondialise et qui tend à minorer les déterminations locales et nationales.
LE COMITÉ SCIENTIFIQUE EST COMPOSÉ DES RESPONSABLES D’AXE :
Lise Bizzoni (CRILCQ, UQAM) et Annie Tanguay (CRILCQ, Université de Montréal), Robert Dion (CRILCQ, UQAM) et Martine-Emmanuelle Lapointe (CRILCQ, Université de Montréal), Robert Schwartzwald (CRILCQ, Université de Montréal), Édith-Anne Pageot (CRILCQ, UQAM) et Yves Jubinville (CRILCQ, UQAM), Dominic Hardy (CRILCQ, UQAM), Karine Hébert (UQAR) et Jonathan Livernois (Université Laval), Bronja Hildgen (IREF), Julie Ravary-Pilon (CRILCQ, IREF, RéQEF, CRIEM, Université McGill) et Lori Saint-Martin (CRILCQ, IREF, RéQEF, UQAM), Chantal Savoie (CRILCQ, IREF, UQAM), Jean-Marc Larrue (CRILCQ, Université de Montréal) et Pierre Barrette (CRILCQ, UQAM), Laurance Ouellet-Tremblay (CRILCQ, McGill), Marie-Pascale Huglo (CRILCQ, Université de Montréal) et Claire Legendre (CRILCQ, Université de Montréal).
Programme
HORAIRE
LUNDI 1ER NOVEMBRE 2021
Diffusion en direct sur la plateforme Zoom et au Cinéma Moderne.
16 h 30 : Accueil des participants
17 h : Mots de bienvenue
Robert Dion (CRILCQ, UQAM) et Martine-Emmanuelle Lapointe (CRILCQ, Université de Montréal)
Chantal Houdet (Directrice générale de l’AIÉQ) et Claude Hauser (Président de l’AIÉQ)
Joanne Lalonde (Doyenne de la Faculté des arts, UQAM)
Jean-Marc Larrue (Directeur général du CRILCQ, Université de Montréal)
Louise Poissant (Directrice scientifique du FRQSC)
Présentation par Jean-Christian Pleau (CRILCQ, Vice-recteur à la Vie académique, UQAM)
17 h 30 : Conférence inaugurale par Lucie Robert (CRILCQ, UQAM) et Martin Pâquet (CEFAN, Université Laval)
Titre : « Études québécoises : de quel Québec et de quelles études est-il question(s)? »
19h : Cocktail inaugural (à confirmer en regard des conditions sanitaires!)
20 h : Projection du film de Claire Legendre (CRILCQ, Université de Montréal), Bermudes (nord), précédé du court métrage d'animation de John Harbour (CRILCQ, Université Laval), Ann-Sophie Fournier et Roxane Tremblay, Mal de chien.
MARDI 2 NOVEMBRE 2021
Diffusion en direct sur la plateforme Zoom et à l’UQAM, pavillon Athanase-David, salle DR-200.
8 h 30 : Accueil des participants
9 h à 12 h : Les regroupements stratégiques et l’évolution de la recherche
Responsables : Lise Bizzoni (CRILCQ, UQAM) et Annie Tanguay (CRILCQ, Université de Montréal)
9 h : Présentation de la séance par Lise Bizzoni (CRILCQ, UQAM) et Annie Tanguay (CRILCQ, Université de Montréal)
Il s'agit de faire le point sur l'état actuel des études québécoises et sur l'avenir. Dresser un état des lieux des études québécoises, c’est aussi prendre acte du fait qu’il n’est pas nécessaire de s’inscrire spécifiquement dans le champ des « études québécoises » pour contribuer à leur développement et à leur rayonnement.
Notre objectif est d’entendre le point de vue de divers Regroupements stratégiques reconnus et financés par le FRQSC sur la place du fait québécois dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs missions. Ont-ils, par exemple, développé une expertise ou une méthodologie qui serait spécifiquement québécoise (comme la recherche-création) ? Tiennent-ils compte de la « variable Québec » dans leurs recherches ? L’« objet Québec » est-il au cœur de leurs mandats et questions de recherche ? Si oui, dans quelle mesure et de quelle manière?
9 h 15 : Doris Farget (Directrice GRIAAC/CIÉRA-MTL) et Éric Chalifoux (Coordonnateur GRIAAC/CIÉRA-MTL) : Présentation du GRIAAC/CIÉRA-MTL : Décolonisation de la recherche autochtone : les défis de la recherche collaborative pour les équipes de recherche universitaires
9 h 45 : Sofian Audry (Codirecteur, Hexagram, UQAM), Manuelle Freire (Coordonnatrice Hexagram, UQAM) : Présentation d’Hexagram, réseau international dédié à la recherche-création en arts médiatiques, design, technologie et culture numérique.
10 h 15 : Pause
10 h 30 : Marc St-Hilaire (Co-directeur CIEQ, Université Laval) et Sophie Marineau (Coordonnatrice CIEQ, Université Laval) : Présentation du Centre interuniversitaire d’études québécoises
11 h : Philippe-Aubert Gauthier (Directeur adjoint, Recherche artistique, CIRMMT, McGill) : Présentation du Centre for Interdisciplinary Research in Music Media and Technology
11h 30 : Bertrand Gervais (Directeur adjoint de Figura, UQAM), Denise Brassard (Figura, UQAM) et Sylvain Brehm (Figura, UQAM) : Présentation de Figura et des recherches qui y sont menées en éducation (S. Brehm), en création littéraire (D. Brassard) et en culture numérique (B. Gervais).
12 h : Fin de la matinée et dîner
13 h à 17 h : Les études québécoises à l’étranger
Responsables : Robert Dion (CRILCQ, UQAM) et Martine-Emmanuelle Lapointe (CRILCQ, Université de Montréal)
13 h : Présentation de la séance par Robert Dion (CRILCQ, UQAM) et Martine-Emmanuelle Lapointe (CRILCQ, Université de Montréal). En partenariat avec l’AIÉQ.
Avec quelques-uns de nos partenaires privilégiés à l’étranger, il s’agit d’aborder les sujets suivants : la définition des études québécoises et leur rapport avec les études canadiennes, la pérennité de ces études, le dialogue avec les chercheurs québécois, la relève, le financement ; les idées de déploiement/de développement de ces études dans les divers pays, la vision de l’avenir de ces études, la possibilité de toucher un public plus large, de gagner en pertinence, en rayonnement ; les types de partenariat souhaités, etc.
13 h 05 : Chantal Houdet (Directrice de l’AIÉQ) : Présentation de la carte interactive des études québécoises dans le monde.
13 h 15 : Alessandra Ferraro (Udine, Centro di Cultura Canadese) : La littérature et la culture québécoises en Europe
13 h 55 : Table ronde sur les études québécoises à l’étranger, animée par Martine-Emmanuelle Lapointe, avec Ursula Moser (Université d’Innsbruck, Autriche), Elsa Guyot (Représentante de l’Association des Jeunes chercheurs européens en études québécoises [AJCEÉQ], UQAM), Francis Langevin (AIÉQ, Université de la Colombie-Britannique), Nallan Chakravarthy Mirakamal (Vice-Présidente, AITF, Vice-Présidente (Asie) AIÉQ, Université de Madras, Inde), Nathalie Watteyne, (CRILCQ, Université de Sherbrooke) et Daniel Chartier (CRILCQ, UQAM, Laboratoire international de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique).
15 h 25 : Pause
15 h 40 : Claude Hauser (Président de l’AIÉQ, Université de Fribourg, Suisse) : Les études québécoises à l’ère du numérique et de la mondialisation : réinventer une communauté de valeurs et de pratiques
16 h 20 : Hans-Jürgen Lüsebrink (AIÉQ, Université de la Sarre, Allemagne) : Synthèse
16 h 35 : Fin de la séance
17 h : Table ronde des éditeurs et des éditrices : La diffusion des études littéraires et culturelles québécoises.
Responsables : Guy Champagne (Éditeur, Presses de l’Université de Montréal) et Patrick Poirier (Directeur, Presses de l’Université de Montréal)
Y a-t-il encore de la place pour les études littéraires et culturelles dans le milieu de la librairie? Existe-t-il toujours un lectorat pour les travaux de recherche dans le champ des études sur les lettres et la culture au Québec et dans la francophonie? Y-a-t-il encore intérêt, au XXIe siècle, à diffuser par le livre les recherches littéraires et culturelles? Qu'en est-il de la question de la diffusion ouverte (en libre accès) dans les domaines de la littérature et de la culture? Est-il souhaitable d'imposer le modèle des sciences pures aux sciences humaines en ce qui concerne la diffusion des savoirs?
Animée par Chantal Savoie (CRILCQ, UQAM), avec Isabelle Boisclair (Université de Sherbrooke, IREF), Guy Champagne (Presses de l’Université de Montréal), Gilles Herman (Éditions du Septentrion) et Patrick Poirier (Presses de l’Université de Montréal).
MERCREDI 3 NOVEMBRE 2021
Diffusion en direct sur la plateforme Zoom et à l’UQAM, pavillon Athanase-David, salle DR-200.
8 h 30 : Accueil des participants.tes
9 h à 12 h : Le Québec, un espace mouvant à la croisée des regards
Responsables : Robert Schwartzwald (CRILCQ, Université de Montréal), Édith-Anne Pageot (CRILCQ, UQAM) et Yves Jubinville (CRILCQ, UQAM)
9 h : Présentation de la séance par Robert Schwartzwald (CRILCQ, Université de Montréal), Édith-Anne Pageot (CRILCQ, UQAM) et Yves Jubinville (CRILCQ, UQAM)
Pourquoi s’intéresser au Québec aujourd’hui? Si la question soulève une diversité de réponses, elle ne manque pas non plus d’éveiller celle, plus générale, concernant les paramètres géographiques, culturels et historiques qui constituent le Québec en objet d’étude. Ceux-ci agissent comme fondement de la discussion entre les chercheurs mais également comme horizon commun déterminant les finalités de leurs travaux. Par extension, cette première interrogation conduit à se demander comment peuvent coexister différentes approches sur le Québec pour en renouveler la compréhension et susciter un regain d’intérêt à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de ce territoire disciplinaire. Notre séance est ainsi placée sous le signe du croisement des regards, en ce qu’elle entend, au-delà des questions stratégiques liées aux réseaux institutionnels de recherche, activer la réflexion autour des ancrages socioculturels de plus en plus diversifiés de la production culturelle, littéraire et artistique contemporaine et des discours critiques et analytiques qu’elle suscite en partant du constat que la référence au Québec ne va plus de soi et que le récit hégémonique (Cambron, 1989) dont elle était porteuse n’exerce plus la même fonction de cadrage. En marge ou en parallèle des « études québécoises » établies, la tâche consiste à identifier les points aveugles de la recherche et à réfléchir aux conditions d’un élargissement de ses perspectives épistémologiques. Les façons d’y parvenir peuvent emprunter différentes voies : approches relationnelles, intersectionnelles, interculturelles et transculturelles, études comparatives, épistémologies autochtones, approches décoloniales, etc. Le but recherché est de provoquer autour d’un objet devenu instable l’occasion d’un dialogue entre chercheurs d’appartenances et d’inclinations diverses qui servira notamment à situer le Québec, via ses œuvres, ses artistes et ses producteurs culturels, face aux enjeux contemporains.
9 h 10 : Table ronde, animée par Robert Schwartzwald (CRILCQ, Université de Montréal), Édith-Anne Pageot (CRILCQ, UQAM) et Yves Jubinville (CRILCQ, UQAM), avec Nicholas Dawson (Écrivain, doctorant UQAM), Erin Hurley (CRILCQ, Université McGill), Jonathan Lainey (Conservateur des cultures autochtones au Musée McCord et chercheur Huron-Wendat), Vijayalakshmi Rao (Center for French & Francophone Studies, Jawaharlal Nehru University, New Delhi), Cheryl Sim (Artiste en arts visuels, directrice générale de la Fondation PHI) et Sherry Simon (Université Concordia).
11 h 15 : Fin de la séance
12 h : Dîner
13 h 30 à 17 h : Les études littéraires et culturelles québécoises : les rapports avec les autres disciplines
Responsables : Dominic Hardy (CRILCQ, UQAM), Karine Hébert (UQAR) et Jonathan Livernois (Université Laval)
13 h 30 : Présentation de la séance par Dominic Hardy (CRILCQ, UQAM), Karine Hébert (UQAR) et Jonathan Livernois (Université Laval)
13 h 35 : Valérie Lapointe-Gagnon (Faculté Saint-Jean, Université de l’Alberta) : De l'importance du dialogue entre la littérature, les études sur le genre et l'histoire intellectuelle pour l'intégration des voix marginalisées
13 h 55 : Claude La Charité (UQAR, CIREM 16-18) : La littérature québécoise du XIXe siècle à rebours et à vau-l’eau
14 h 15 : Yves Bergeron (Titulaire de la Chaire sur la gouvernance des musées et le droit de la culture, UQAM) : Réjean Ducharme et les territoires disciplinaires de la culture
14 h 35 : Période de questions
15 h 05 : Pause
15 h 30 : Maria Rosa Lehmann (DFK, Centre allemand d'histoire de l'art, Paris) : De Paris à Montréal en aller-retour (1926-1969) : la circulation du surréalisme global
15 h 50 : Édith-Anne Pageot (CRILCQ, UQAM) : Penser l’interdisciplinarité au-delà des impératifs économiques de performativité. Indiscipline et transdisciplinarité, deux études de cas
16 h 10 : Période de questions
16h40 : Fin de la journée
JEUDI 4 NOVEMBRE 2021
Diffusion en direct sur la plateforme Zoom et à l’UQAM, pavillon Athanase-David, salle DR-200.
8 h 30 : Accueil des participants.tes
9 h à 12 h : La littérature et la culture québécoises au prisme des études féministes et de genre : d’aujourd’hui à hier
Responsables : Bronja Hildgen (IREF), Julie Ravary-Pilon (CRILCQ, IREF, RéQEF, CRIEM, Université McGill) et Lori Saint-Martin (CRILCQ, IREF, RéQEF, UQAM)
9 h : Présentation de la séance par Lori Saint-Martin (CRILCQ, IREF, RéQEF, UQAM) et Julie Ravary-Pilon (CRILCQ, IREF, RéQEF, CRIEM, Université McGill)
Cette séance est (dé)construite autour d’une chronologie inversée : nous irons des personnes les plus jeunes vers les plus chevronnées, toutes appelées à convoquer le champ des études féministes et de genre, les tendances qui le parcourent et leur vision de son avenir. Leurs brèves interventions, volontairement sans titre, devraient générer, nous l’espérons, des échanges riches, nourris de concert de voix.
9 h à 10 h 15 : Présidente de séance : Bronja Hildgen (IREF, UQAM)
Avec Rosemarie Savignac (CRILCQ, UQAM), Guillaume Poirier-Girard (Université de Sherbrooke), Marie-Ève Bradette (University of Regina), Marie-Claude Garneau (RéQEF, Université d’Ottawa), Julie Ravary-Pilon (CRILCQ, RéQEF, Université de Montréal).
Discussion générale.
10 h 15 : Pause
10 h 30 à 12 h : Présidente de séance : Chantal Savoie (CRILCQ, IREF, UQAM)
Avec Karine Rosso (IREF, CRILCQ, UQAM), Mylène Bédard (CRILCQ, UQAM), Anne Martine Parent (RéQEF, Université du Québec à Chicoutimi), Isabelle Boisclair (RéQEF, Université de Sherbrooke), Lori Saint-Martin (IREF, RÉQEF, CRILCQ, UQAM)
Discussion générale.
12 h : Fin de la séance et dîner
13 h 30 à 17 h : Les imaginaires médiatiques et numériques
Responsables : Chantal Savoie (CRILCQ, IREF, UQAM), Jean-Marc Larrue (CRILCQ, Université de Montréal) et Pierre Barrette (CRILCQ, UQAM)
13 h 30 : Présentation de la séance par Chantal Savoie (CRILCQ, IREF, UQAM), Jean-Marc Larrue (CRILCQ, Université de Montréal) et Pierre Barrette (CRILCQ, UQAM)
Au Québec comme ailleurs, les imaginaires et les dispositifs médiatiques autant que numériques sont devenus une dimension saillante de l’écosystème culturel. Au-delà l’évidence de leur prégnance et des autres lieux communs à leur sujet, la considération de ces imaginaires et de ces dispositifs ne cesse pourtant d’enjoindre aux chercheurs et aux créateurs des domaines culturels de reconsidérer les fondements épistémologiques de leur pratique et de redéployer leurs stratégies méthodologiques à partir des possibilités qu’ils offrent et des médiations qu’ils rendent visibles (ou invisibles). Qu’il s’agisse d’étudier les formes, les dispositifs et/ou les représentations de la culture, de considérer l’impact des médias et du numérique sur les œuvres elles-mêmes ou d’adapter nos approches aux perspectives transversales et aux modalités par lesquelles se structurent des imaginaires collectifs, les enjeux soulevés par le médiatique et le numérique dépassent les considérations liées à l’air du temps. Dans le contexte d’états généraux sur la recherche en littérature et en culture québécoises, il importe de mettre en commun nos constats pour tenter de comprendre comment le médiatique et le numérique se conjuguent aux particularités culturelles du Québec. Comment la considération globale de cet espace géographique spécifique, où s’entrecroisent différentes communautés interprétatives/signifiantes/productives, nous permet-elle de rendre pertinentes et accessibles non seulement les productions culturelles qui en émanent mais aussi les savoir-faire qui s’y déploient ?
L’objectif principal étant la mise en commun des expériences et des stratégies en vue d’actions concertées pour la prochaine décennie, nous tiendrons deux tables rondes qui regrouperont chacune des spécialistes de diverses disciplines et approches, de différents milieux et de plusieurs générations.
13 h 35 : Table ronde avec Anouk Bélanger (UQAM), Pierre Barrette (CRILCQ, UQAM), Sandria P. Bouliane (CRILCQ, Université Laval), Micheline Cambron (CRILCQ, Université de Montréal), Gabrielle Tremblay (CRILCQ, UQAM) et Will Straw (Université McGill)
Ces interlocuteurs.trices échangeront à propos d’une vaste palette de sujets allant de la circulation de la culture québécoise à sa visibilité dans les médias, ici et à l’étranger ; ils.elles aborderont également la question de la spécificité des savoir-faire québécois en études médiatiques et pour l’étude de la culture populaire/de grande consommation, de même qu’ils.elles seront amenés à tenter de saisir les tendances en émergence dans ces domaines. Ce sera également l’occasion de discuter d’éventuels moyens de rendre plus visibles les créations et les contributions québécoises en recherche dans ces domaines, tant du point de vue des productions culturelles que des événements qui la prennent pour sujet, ainsi qu’en regard des algorithmes mettant en valeur les travaux réalisés par les chercheurs.res québécois.es.
14 h 35 : Pause
14 h 50 : Table ronde avec Olivier Lapointe (CRILCQ, UQAM), Jean-Marc Larrue (CRILCQ, Université de Montréal), Vincent Larivière (Université de Montréal), Katharina Niemeyer (CELAT, UQAM) et Chantal Savoie (CRILCQ, UQAM).
Les intervenants.tes seront amenés à partager leurs expériences et projets dans le contexte des possibilités décuplées qu’offrent les environnements numériques, et notamment dans la perspective de profiler avec encore plus d’acuité le vaste projet-laboratoire d’une histoire intégrative des pratiques culturelles au Québec, projet emblématique du renouveau des études québécoises à l’ère numérique, qui implique autant le croisements des données que le recours à des travaux à la fine pointe des tendances en matière de macroanalyses de données (« distant horizons ») et de leur considération dans l’histoire culturelle d’histoire littéraire.
16 h 30 : Fin de la séance
17 h : Table ronde des revues : Les revues savantes et les études québécoises : quel avenir et quelles tendances prévisibles?
Animée par Hervé Guay (CRILCQ, Tangence, UQTR) avec Luc Bonenfant (CRILCQ, Voix et Images, UQAM), Catherine Cyr (Figura, Percées, auparavant L’annuaire théâtral, UQAM), Amy Ransom (Québec Studies) et Julie Ravary-Pilon (CRILCQ, RéQEF, IREF, CRIEM, Nouvelles Vues). Présentation de l’enquête par Élyse Guay (CRILCQ, UQAM)
18 h 45 : Fin de la journée
VENDREDI 5 NOVEMBRE 2021
Diffusion en direct sur la plateforme Zoom et à l’UQAM, pavillon Athanase-David, salle DR-200.
9 h : Accueil des participants.tes
9 h 30 à 12 h : De l’héritage à la relève : frontières et paradoxes de la recherche-création
Responsables : Laurance Ouellet-Tremblay (CRILCQ, McGill), Marie-Pascale Huglo (CRILCQ, Université de Montréal) et Claire Legendre (CRILCQ, Université de Montréal)
La recherche-création est une discipline jeune au Québec, elle n’a que quelques décennies mais déjà une tradition et une identité. Se nourrissant de l’interaction des démarches pratique et théorique, elle est une discipline à part entière qui permet d’envisager la littérature et les arts sous l’angle de la création. Cette matinée permettra d'explorer quelques-unes de ses propositions actuelles : quels possibles ouvre-t-elle aux chercheurs-créateurs? Et que leur impose-t-elle? Sa reconnaissance académique est-elle synonyme de norme ou de liberté? Facilite-t-elle les liens entre les personnes, les disciplines et les institutions au Québec et à l’étranger? Quels sont les champs qui lui restent à conquérir sur les plans pédagogique et institutionnel? Jusqu’où peut-elle innover?
9 h 30 : Conférence d’ouverture. Présentation par Marie-Pascale Huglo : Hélène Frédérick (écrivaine) : Sur le seuil : entre voix singulières et horizon commun
10 h 30 : Pause
10 h 50 : « Agencements divers : quatre cas de figures de projets en recherche-création », animé par Laurance Ouellet-Tremblay (CRILCQ, McGill), avec Gabrielle Giasson-Dulude (UQAM), Myriam Thibault (McGill), Kevin Lambert (CRILCQ, Université de Montréal) et Camille Gascon-Detuncq (CRILCQ, Université de Montréal)
11 h 30 : Table ronde : Que permet la recherche-création ? Héritages, enjeux et perspectives, animée par Claire Legendre (CRILCQ, Université de Montréal), avec Hector Ruiz (Collège Montmorency), Kateri Lemmens (Université du Québec à Rimouski), Sophie Létourneau (Université Laval) et Alexandre St-Onge (Université Laval)
13 h : Fin de la séance et dîner
15 h Fin des États généraux