UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL, 24 AOÛT
Comité organisateur : Marie-Claude Garneau, étudiante du CRILCQ à la maîtrise en théâtre à lʼÉcole supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal
Programme
Un avant-midi de présentations et dʼéchanges avec :
Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent, comédiennes, auteures et directrices du Théâtre de lʼAffamée
Théâtre de l’Affamée : l’analyse féministe dans le processus de création, de l’écriture à la diffusion
« Nous croyons quʼil faut sʼinvestir à (re)créer et à faire (re)vivre une culture des femmes. Nous croyons quʼil y a beaucoup plus de théâtre sur le(s) féminisme(s) que de théâtre féministe; les féminismes ne devraient pas se retrouver uniquement dans le sujet traité, mais dans tout le processus créateur, la production, la mise en scène, le casting, etc. »
Emmanuelle Sirois, doctorante en Études et pratiques des arts, UQAM
Affaire Cantat : féminisme, esthétisme et communauté critique
« Alors que le débat se polarise entre ce quʼon devrait faire et ce quʼon voudrait voir, comment dénouer la problématique en prenant comme point focal le spectatorat féministe ? »
Philippe Dumaine et Mylène Bergeron, co-directeur et co-directrice de projet hybris
projets hybris : lʼinterdisciplinarité comme posture résistante
« Selon nous, lʼinterdisciplinarité pousse à avancer une histoire protéiforme, moins linéaire. En tant que pratique opposée à la réactivation de la prétention à la vérité de lʼhistoire, lʼinterdisciplinarité devient une posture résolument queer et féministe. »
Catherine Cyr, professeure en études littéraires, UQAM
Mouvances du féminin chez Brigitte Haentjens
« La présente communication se penchera sur les mouvances des constructions discursives du féminin qui, nouées à un important travail sur le corps, sʼérigent, chez Haentjens, dans un espace énonciatif traversé par le multiple et tissé dʼambigüités, voire de paradoxes. »
En après-midi, les participantes engageront la discussion autour des questions suivantes :
- Que représente, pour vous, « féminisme(s) » dans le contexte de la création théâtrale au Québec, aujourdʼhui ? Est-ce que, selon vous, le terme « théâtre » se déploie différemment lorsquʼil se crée, sʼinterprète, sʼécrit et se met en scène sous la lunette de lʼanalyse féministe ?
- Quelles sont les implications du discursif et du politique, des termes féminin/féministe/féminismes et leur prise en compte dans la pratique théâtrale ? En quoi est-ce différent ou semblable pour vous ?
- Y a-t-il une forme dʼhéritage duquel sʼinspirer, en termes de théâtre féministe ? Est-ce utile de sʼy référer, aujourdʼhui, en 2014 ?
- Un lien dʼaffiliation est-il vivant entre les pratiques et réflexions des années 70-80, par exemple, et celles dʼaujourdʼhui ?
- Quʼapporte, selon vous, une posture critique féministe appliquée au champ des études théâtrales ?
- Y a-t-il actuellement une réflexion féministe dans le champ des études théâtrales ? Quelles sont les pistes intellectuelles les plus pertinentes pour lʼaborder ?
Pour plus dʼinformations et pour lʼinscription : www.cirff2015.uqam.ca