Ce colloque, organisé par Marion Gingras-Gagné (membre étudiante CRILCQ, IREF, UQAM), Pascale Laplante-Dubé (membre étudiante CRILCQ, IREF, Textes et Cultures, UQAM, Université D’Artois) et Marie-Lucie Bougon (Textes et Cultures, Université D’Artois), a eu lieu du 11 au 14 mai 2021, sur la plateforme Zoom.
Il a pour objectif de réunir des chercheuses et des chercheurs de multiples disciplines et universités afin d’interroger les intersections possibles entre la fantasy et les théories féministes et queer, d’en élargir les possibilités critiques et d’en questionner les a priori. Que peuvent apporter les approches féministes et les études queer aux perspectives développées pour étudier la fantasy en tant que genre, mais aussi les phénomènes faniques, militants et commerciaux qui l’entourent? Comment peut-on aborder les productions de fantasy en évitant de reconduire une perspective binaire, et en s’intéressant plutôt aux dynamiques de genres sexués et aux marges?
Plutôt que d’étudier les représentations et réappropriations sexistes en fantasy, ce qui a d’ailleurs fait l’objet de nombreux travaux, ce colloque souhaite s’intéresser plus spécifiquement aux productions de fantasy qui ne se livrent pas à des considérations normatives habituelles, ou qui les remettent en question. Il s’agira d’ouvrir les possibilités, de questionner – en somme, de générer de nouvelles connaissances par la mise en commun de travaux et par la discussion – dans le but d’élargir la réflexion sur la fantasy et son potentiel politique, féministe et queer.
Le colloque se veut transdisciplinaire et intersectionnel, de même que situé aux croisements entre la pratique d’écriture et la pratique politique, la recherche et la politique, la recherche et l’écriture.
Le montage de ces interventions et tables rondes est fait par Michèle Barcena-Sougavinski, adjointe de recherche à LQM. L’événement s’est déroulé en partenariat avec LQM.