L'art en Nouvelle-France, perception et réception

L'art en Nouvelle-France, perception et réception

Plusieurs catégories de spectateurs établis et vivants en Nouvelle-France prennent contact avec les œuvres importées ou produites localement. Qu'ils soient membres du clergé, civils lettrés, habitants ou amérindiens convertis ou non, ces publics entretiennent des relations différentes avec les œuvres, relations qui se modifient dans la durée, les moyens de perception n'étant pas les mêmes au début de la colonie qu'ils le seront en 1750, par exemple. 

Le projet L'art en Nouvelle-France, perception et réception cherche à définir les conditions qui ont permis le développement d'une esthétique particulière à l'art colonial français au Canada. Il s'agit de poser la question des modes de réception des œuvres d'art sous le Régime français. 

Quel statut le public autochtone et colonial néo-canadien accordait-il à l'art ? De quels outils disposait-il pour l'apprécier et se l'approprier ? Quels rapports entretenait-il avec lui ? Bref, comment cet auditoire varié a-t-il considéré l'art qui constituait, aux côtés de l'intérêt pour la nature, une des parties les plus « remarquables » du cadre dans lequel il évoluait et qui occupait une place majeure au sein d'une nouvelle culture qui se mettait en place.

Chercheur principal

Financement

  • Subvention ordinaire de recherche (CRSH)
    2008-04 - 2011-04