La femme·eux·ze musique québécoise : Nouvelles avenues de recherche au sein du réseau DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec

« La femme·eux·ze musique québécoise : Nouvelles avenues de recherche au sein du réseau DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec » permettra le développement de nouveaux savoirs à propos des femmes en musique au Québec. Lancé en 2021 dans le cadre du stage postdoctoral de la chercheuse, D!G est un réseau interdisciplinaire et intersectoriel qui fait le pont entre chercheur·ses, artistes, publics et professionnel·les de la musique qui s’intéressent à l’histoire, aux manifestations et aux mécanismes des différences et inégalités de genre. Le premier objectif spécifique de ce projet est le développement de nouvelles connaissances sur les femmes dans les cultures musicales historiques au Québec.

À terme, ce projet permettra la rédaction du premier manuscrit-synthèse grand public portant sur l’histoire des femmes en musique au Québec qui intègre les pratiques musicales populaires et dites « classiques ». Le manuscrit portera sur la période de 1874 à la Révolution tranquille et a pour objectif principal contrer l’isolement épistémique des différents pans de la vie musicale des femmes par les catégories d’analyse usuelles en histoire de la musique, soit en fonction des catégories de genre musical, du contexte linguistique et du type de pratique. Le deuxième objectif s’appuie sur l’épistémologie et les méthodologies de la recherche partenariale féministe pour initier et soutenir une série de projets de recherche-action en concertation avec des organisations qui œuvrent à contrer la minorisation par le genre dans l’industrie musicale québécoise. Au cours des dernières années, D!G a collaboré avec plusieurs organisations telles que l’Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo, la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, Juripop/L’Aparté et Femmes* en musique pour développer des projets qui favorisent l’équité et l’inclusion dans l’industrie musicale québécoise. Le financement du FRQ permettra de soutenir de nouveaux partenariats de recherche visant l’EDI qui seront pilotés par la candidate, notamment :

1) un partenariat avec l’organisation Centrale Alternative à travers leur série en baladodiffusion « Le répondeur de l’industrie musicale » qui vise une meilleure diffusion des recherches universitaires propres aux musiques minorisées;

2) un partenariat avec le site web « Demandez à Clara/Présence compositrices » (France) qui vise à y inclure des biographies et des partitions et de compositrices classiques québécoises;

3) un partenariat avec le chef d’orchestre québécois Nicolas Elis et l'Orchestre National de Bretagne coordonné par la Délégation générale du Québec à Paris (DGQP) qui a pour objectif de faire jouer des œuvres de compositrices québécoises en France;

4) les activités de recherche en collaboration une autrice qui travaille actuellement sur un manuscrit portant sur les iniquités dans l’industrie de la musique québécoise; et

5) les activités de recherche en collaboration avec une autrice de romans jeunesse qui porte sur le caractère genré du mythe du génie en musique. Ce financement permettra enfin de faciliter les activités de transfert liées à la parution du Rapport sur les violences à caractère sexuel dans les industries culturelles au Québec (automne 2024).