J’écris comme ça, moi. Hommage à François Hébert

DESCRIPTION

Il écrivait cinq à six heures par jour. Chaque fois qu’il se présentait sur scène, sa performance éblouissait. Fin pédagogue, ardent défenseur du français au pays, il déployait avec une authenticité et une simplicité désarmantes son intelligence sensible et érudite. 

Aucun écrivain au Québec n’aura à ce point parlé de la mort dans la vie, avec tristesse et humour, ce dernier registre étant pour lui un « remontant de l’âme ». Aucun, peut-être, n’aura puisé autant dans les voyages, afin de donner à notre littérature un peu d’air, une fenêtre pour que le cœur respire, avec style et acuité.

Jusqu’en 2023, il s’est voué à la création avec un désir farouche de liberté et d’invention. Là où il chante son amour de la forêt et de Montréal, où il critique nos modes de consommation qui polluent les océans et s’en prend à la dérive des médias, il est éclectique, pratique l’art du recyclage et des mythes anciens, raconte sous forme de miniatures un monde à la fois proche et lointain, fait sienne l’indétermination générique contre les poncifs qui confinent l’art et la littérature à des usages réducteurs. Sa virtuosité le porte à s’exprimer dans des formes variées, à la recherche toujours d’un sourire, d’une lumière vibrante.

RÉFÉRENCE

Nathalie Watteyne (dir.), J’écris comme ça moi. Hommage à François Hébert, Montréal, Presses de l’Université de Montréal (PUM), 2025, 318 p.

CONTRIBUTEUR·RICES

Antoine Boisclair, Emmanuelle Brault, Michael Brophy, Judith Elaine Cowan, Gilles Cyr, Nicoletta Dolce, François Dumont, Louise Dupré, Gilles Dupuis, Dominique Garand, Lise Gauvin, Daekyun Han, Pierre Hébert, Stéphanie Kaufmann, Peter Klaus, Laurier Lacroix, Vincent Lambert, Daniel Marcheix, Ursula Mathis-Moser, Benoît Melançon, Robert Melançon, Pierre Popovic, Yvon Rivard, Annie Tanguay et Nathalie Watteyne.

Cet ouvrage est disponible en libre accès.