Actualités

Projet
CRILCQ
Publication

Troisième épisode du balado « Terrains d'écriture » -  entretien avec Vincent Brault

Le troisième épisode du balado « Terrains d’écriture », réalisé par Charlotte Biron (stagiaire postdoctorale CRILCQ, Université de Montréal) est disponible dans notre médiathèque !

Épisode 3 : Entretien avec Vincent Brault

Vincent Brault est un écrivain montréalais qui s’intéresse tout particulièrement à la littérature fantastique expérimentale, à la danse et au dialogue entre textualité et art visuel. Il est l’auteur de trois romans parus aux éditions Héliotrope : Le cadavre de Kowalski en 2015, La chair de Clémentine en 2017 et Le fantôme de Suzuko en 2021.

Son dernier livre Le fantôme de Suzuko et ses projets actuels se nourrissent beaucoup de recherches qu’il a faites sur les fantômes et d’un séjour au Japon réalisé en 2018 dans le cadre d’une résidence d’artiste au Tokyo Arts and Space. Après la parution du fantôme de Suzuko, Vincent a continué à recueillir des histoires de fantômes au Québec, et c’est en entendant parler de ce projet récent que j’ai découvert son travail. Pour l’entretien, je lui ai demandé de nous faire entrer dans les coulisses de ses livres précédents, de nous parler de la démarche ethnographique qu’il avait entamée et de nous lire une des histoires de fantômes qu’il a recueillies.

Crédit photo : Chloé Charbonnie

À propos du balado

Terrains d’écriture inaugure une série d’entretiens sur les méthodes de recherche et les territoires d’enquête des écrivain·es. Depuis une vingtaine d’années, la littérature québécoise est marquée par un intérêt sans précédent pour les pratiques documentaires. Le désir de travailler à partir d’un matériau vivant, à partir d’expériences vécues, à partir de données recueillies in situ, à partir d’entretiens ou d’artefacts contribue à l’émergence d’un corpus de non-fiction en littérature, mais ce désir transforme aussi la pratique du roman, de l’essai et de la poésie. Empiétant sur le champ d’exercices des ethnographes, des journalistes et des géographes, les écrivain·es contribuent actuellement à brouiller les frontières entre les genres littéraires et les disciplines. Quelles traces de cette réalité empirique peut-on retrouver dans les oeuvres actuelles ? À quelles zones du réel la littérature s’attache-t-elle ? Qu’est-ce qui distingue l’approche des écrivain.e.s lorsqu’elles et ils vont sur le terrain?