La Société québécoise d’études théâtrales a décerné son Prix du jeune chercheur 2015, lequel, cette année, récompense le meilleur mémoire de maîtrise en théâtre, à Madame Marie-Hélène Constant, du Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, pour son mémoire intitulé Caille-moi, suivi de La violence du langage comme modalité de négociation avec le réel dans la pièce Rouge gueule d’Étienne Lepage. Le jury, composé d’Hervé Guay (UQTR), d’Erin Hurley (Université McGill) et de Sylvain Schryburt (Université d’Ottawa), désire récompenser Marie-Hélène Constant en raison de la réussite des deux parties de son mémoire, la partie théorique étant aussi érudite et accomplie que la partie création dont les évaluateurs ont souligné l’originalité, l’appui sur des assises théoriques solides et une théâtralité à la hauteur du modèle qu’elle s’était choisie, à savoir l’auteur dramatique québécois Étienne Lepage. Le comité désire par là récompenser une jeune chercheure dont la finesse de l’écriture est au service d’une pensée nuancée, qu’elle s’exprime dans la théorie ou dans la création.
La Société québécoise d’études théâtrales a également décerné à Madame Catherine Cyr, post-doctorante du CRILCQ à l’Université McGill, le Prix André-G. Bourassa de l’année 2015 récompensant la meilleure communication présentée dans le cadre du colloque annuel de la SQET, lequel s’est déroulé du 29 au 31 mai, à Ottawa. Le jury du concours, composé de Louise Frappier (Université d’Ottawa), de Chantal Prud’homme (Université Laval) et d’Alvina Ruprecht (Université d’Ottawa), a été très impressionné par la qualité intellectuelle de la communication de Madame Cyr, intitulée « Imaginaires du corps et poétiques d’énonciation chez Sarah Berthiaume, Sébastien David et Dominick Parenteau-Lebeuf ». Le jury a particulièrement apprécié la pertinence du sujet traité ainsi que la grande finesse d’une analyse présentée avec précision et élégance par la lauréate. Toutes nos félicitations aux deux gagnantes !
