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Mise en ligne du 6e épisode du balado Terrains d'écriture - Entretien avec Daphné B.

Le sixième épisode du balado Terrains d’écriture, réalisé par Charlotte Biron (UQAM) est disponible dans notre médiathèque ! Le balado a été réalisé alors qu’elle était stagiaire postdoctorale CRILCQ à l’Université de Montréal.

Épisode 6 : Entretien avec Daphné B.

Daphné B. est poète, traductrice et spécialiste des médias numériques. Depuis 2015, elle a fait paraître Bluetiful (Éditions de l’écrou), Delete (L’Oie de Cravan), Maquillée (Marchand de feuilles) et La pluie des autres (La courte échelle). Son infolettre et son balado Choses sérieuses proposent des analyses approfondies de phénomènes culturels, économiques et sociaux et elle signe des chroniques sur la culture web pour La Presse. Elle est titulaire d’une maîtrise en recherche création de l’UQAM et d’une maîtrise en traductologie. Son essai Maquillée, traduit dans plusieurs langues, a remporté le Prix des libraires. Son recueil de poésie jeunesse, La pluie des autres, a été finaliste au Prix du Gouverneur général. Elle est la penseuse en résidence au Théâtre La Licorne pour la saison 2023-2024.

Pendant notre discussion, on a parlé du processus d’écriture, de musique, de son prochain projet de livre, d’encyclopédie, de Fernando Pessoa, d’objets et de miniatures. La première question que j’ai posée à Daphné concerne son moment d’écriture de prédilection dans la journée.

Cet épisode est également disponible sur Apple Podcasts et Spotify.

À PROPOS DU BALADO

Terrains d’écriture inaugure une série d’entretiens sur les méthodes de recherche et les territoires d’enquête des écrivain·es. Depuis une vingtaine d’années, la littérature québécoise est marquée par un intérêt sans précédent pour les pratiques documentaires. Le désir de travailler à partir d’un matériau vivant, à partir d’expériences vécues, à partir de données recueillies in situ, à partir d’entretiens ou d’artefacts contribue à l’émergence d’un corpus de non-fiction en littérature, mais ce désir transforme aussi la pratique du roman, de l’essai et de la poésie. Empiétant sur le champ d’exercices des ethnographes, des journalistes et des géographes, les écrivain·es contribuent actuellement à brouiller les frontières entre les genres littéraires et les disciplines. Quelles traces de cette réalité empirique peut-on retrouver dans les oeuvres actuelles ? À quelles zones du réel la littérature s’attache-t-elle ? Qu’est-ce qui distingue l’approche des écrivain.e.s lorsqu’elles et ils vont sur le terrain?