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Mise en ligne du 4e balado de Terrains d'écriture - Entretien avec Roseline Lambert

Le quatrième épisode du balado Terrains d’écriture, réalisé par Charlotte Biron (stagiaire postdoctorale CRILCQ, Université de Montréal) est disponible dans notre médiathèque !

Épisode 4 : Entretien avec Roseline Lambert

Roseline Lambert est une poète anthropologue, autrice de deux recueils de poésie parus aux éditions Poètes de brousse : Clinique (2016) et Les couleurs accidentelles (2018). Elle est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université Concordia. Sa thèse, déposée en 2022, s’intitule Le reflet du monde est à l’intérieur de moi : une ethnographie poétique de l’expérience de l’agoraphobie en Norvège. Dans le cadre de son doctorat, Roseline a mené des entretiens avec des gens qui souffrent d’agoraphobie en Norvège en s’intéressant particulièrement aux images et aux métaphores que les gens utilisent pour parler de leur condition.

Quand je l’ai rencontrée pour la première fois, j’ai été happée par la démarche artistique de Roseline, par la manière dont son écriture combine l’anthropologie et la poésie, et transpose un rapport singulier au monde extérieur et aux déplacements. Durant l’entretien, Roseline nous parle de ce qui constitue son atelier, de moutons et du processus de création qui a mené à son nouveau recueil. Parmi ses lectures et ses inspirations, elle mentionne, entre autres, les livres de Gail McConnell et de Katja Kettu.

Notre discussion a eu lieu à distance, à l’hiver dernier, pendant que Roseline était en résidence à Rauma en Finlande. L’autrice a eu la gentillesse de lire un extrait du recueil Lac noir qu’elle publiera en avril 2024 aux éditions La Peuplade.

Cet épisode est également disponible sur Apple Podcasts et Spotify.

À propos du balado

Terrains d’écriture inaugure une série d’entretiens sur les méthodes de recherche et les territoires d’enquête des écrivain·es. Depuis une vingtaine d’années, la littérature québécoise est marquée par un intérêt sans précédent pour les pratiques documentaires. Le désir de travailler à partir d’un matériau vivant, à partir d’expériences vécues, à partir de données recueillies in situ, à partir d’entretiens ou d’artefacts contribue à l’émergence d’un corpus de non-fiction en littérature, mais ce désir transforme aussi la pratique du roman, de l’essai et de la poésie. Empiétant sur le champ d’exercices des ethnographes, des journalistes et des géographes, les écrivain·es contribuent actuellement à brouiller les frontières entre les genres littéraires et les disciplines. Quelles traces de cette réalité empirique peut-on retrouver dans les oeuvres actuelles ? À quelles zones du réel la littérature s’attache-t-elle ? Qu’est-ce qui distingue l’approche des écrivain.e.s lorsqu’elles et ils vont sur le terrain?