Littérature et peinture au Québec. L’exemple du roman
Résumé : Indissociable du développement de la modernité artistique au Québec, le dialogue entre la peinture et la littérature s’est manifesté sous différentes formes au cours du XXe siècle : celle de la critique d’art (Albert Laberge, Saint-Denys Garneau, Robert Élie et Gilles Hénault, par exemple, ont tous écrit des articles sur la peinture dans des revues ou des journaux); celle de l’essai (pensons aux parcours de Fernand Ouellette, de Jacques Brault, de Pierre Ouellet ou de Louise Warren) ou encore celle de la fiction (Gabrielle Roy, Fernand Ouellette ou Sergio Kokis ont écrit des romans mettant en scène un personnage peintre). Cette conférence a pour objectif de circonscrire ces différentes formes d’intrusion de la peinture dans la littérature québécoise, mais aussi d’évaluer dans quelle mesure le genre romanesque a pu être touché par le dialogue entre les arts. À la suite d’un bref survol des écrits sur l’art au Québec seront ainsi abordés les parcours de quatre romanciers qui, de différentes manières, se sont intéressés à la peinture : Albert Laberge, Gabrielle Roy, Robert Élie et Fernand Ouellette.