Le 4 juillet dernier, à l’occasion du centenaire du décès de Louis Hémon, le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Maka Kotto, désignait Hémon en tant que personnage historique, en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.
Écrivain et journaliste d’origine bretonne, Louis Hémon débarquait au Québec en 1911 et s’installait l’année suivante dans la région du Lac-Saint-Jean. La vie des colons de la région lui inspirait son chef-d’œuvre, Maria Chapdelaine. Le roman sera d’abord publié à Montréal en 1916, trois ans après sa mort mystérieuse à Chapleau, en Ontario. Le ministre Kotto déclarait entre autres que ce roman, « encore populaire aujourd’hui, a largement contribué au rayonnement et à la diffusion de notre culture à l’échelle internationale ». En effet, le livre a fait l’objet de 150 éditions en plus de 20 langues et inspiré au moins 3 films. Publiées à titre posthume, les œuvres de Louis Hémon comprennent aussi La belle que voilà… (1923), Itinéraire (1927), Monsieur Ripois et la Némésis (1950) ainsi que de la correspondance. Le dernier soir, un recueil de nouvelles couvrant la période de 1904 à 1913, vient également tout juste d’être publié.
Cet automne, le CRILCQ organise un colloque international intitulé « Louis Hémon, pluriel et exemplaire ? Ruptures, succès, oublis. », en partenariat avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec. L’événement aura lieu le 31 octobre et le 1er novembre prochains.
Pour en savoir plus :
Claire Valade, coordonnatrice scientifique
Centre de recherche interuniversitaire
sur la littérature et la culture québécoises à l’UQAM
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