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Université du Québec à Montréal
Reconnaissance

Le Prix du meilleur ouvrage de l’Association des professeur-e-s de français des universités et collèges canadiens 2011est décerné à Lori Saint-Martin

Le Prix du meilleur ouvrage de l’Association des professeur-e-s de français des universités et collèges canadiens (APFUCC)- 2011 est décerné à Lori Saint-Martin (CRILCQ site UQAM) pour Au-delà du nom. La question du père dans la littérature québécoise actuelle, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2010, 432 p.

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Qu’est-ce, aujourd’hui, qu’un père ? Dans la plupart des sociétés, le père a longtemps incarné une figure d’autorité tantôt rigoureuse, tantôt bienveillante, mais le plus souvent assez lointaine. Le « nom du père » symbolisait toute l’assurance d’une culture fondée sur un ordre patriarcal. Qu’advient-il désormais de cette figure paternelle dans un contexte qui a transformé la famille et redéfini les rapports sociaux entre l’homme et la femme ? Qu’en disent les écrivains contemporains, hommes ou femmes, dans leurs fictions ? En se penchant sur un vaste corpus de textes écrits pour la plupart au cours des vingt dernières années, Lori Saint-Martin fait ici le pari d’explorer tant les voies nouvelles que les impasses suscitées par cette « crise de la paternité ». Dans un essai rigoureux mais vivant et accessible, elle montre que loin de s’être éclipsé, le père est présent en force dans la fiction québécoise, sous des formes plus variées que jamais. Il prend aussi la parole pour dire son expérience quotidienne, alors que jusque-là, c’est l’enfant-narrateur qui l’encensait ou le jugeait. « Au-delà du nom » transmis aux enfants par l’état civil et d’un pouvoir parfois abusif, une paternité nouvelle se dessine.

Professeure au Département d’études littéraires de l’UQÀM, Lori Saint-Martin a publié deux recueils de nouvelles et plusieurs essais sur la littérature québécoise, dont Le Nom de la Mère. Mères, filles et écriture dans la littérature québécoise au féminin. Avec Paul Gagné, elle a traduit vers le français une cinquantaine de romans et d’essais canadiens-anglais et remporté deux fois le Prix du Gouverneur général.

Source : Presses de l’Université de Montréal.