Dans le cadre du séminaire « Transferts culturels et interculturalité » sous la responsabilité de Robert Dion (CRILCQ à l’UQAM), Louise-Hélène Filion présentera une conférence intitulée « Les modalités d’une affiliation interculturelle : enjeux théoriques et étude de cas. L’exemple du pastiche de l’Anti-Heimatliteratur dans Ça va aller ».
La conférence aura lieu le lundi 14 novembre 2016 à 14 h au local J-4225 de l’UQAM.
résumé
L’intervention présentera les résultats d’une thèse en voie d’achèvement portant sur les usages littéraires de Thomas Bernhard et de Peter Handke au Québec. Il s’agira d’illustrer l’apport théorique de la notion d’« affiliation » pour envisager la question de l’héritage littéraire dans le cadre d’une réflexion sur le contemporain et par rapport aux concepts de « transfert culturel » ou d’« intertextualité interculturelle ». Il va sans dire que les pratiques hypertextuelles occupent une place privilégiée au sein des phénomènes d’affiliation : quels outils théoriques devrait-on retenir pour orienter l’analyse d’une écriture hypertextuelle qui introduit de véritables questionnements interculturels ? Sur la base de ces développements, nous nous pencherons sur le roman Ça va aller de Catherine Mavrikakis (2002) en y décelant un pastiche du courant de l’Anti-Heimatliteratur tel que l’a pratiqué Thomas Bernhard, pastiche qui se déploie également sur les plans du sujet (l’art institutionnel) et du style.