10 au 13 mars 2011
Salle Fernand-Séguin
Cinémathèque québécoise
335, boul. De Maisonneuve Est, Montréal
Autour des années 1958-1963, deux révolutions ont marqué l’histoire du cinéma : la Nouvelle vague française et le cinéma direct québécois. Ces deux révolutions ont été parallèles, mais les cinéastes et les films ont aussi circulé d’un pays à l’autre. Michel Brault et Raoul Coutard tenaient la caméra de Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin, François Truffaut apparaît dans À tout prendre de Claude Jutra, et Le Chat dans le sac cite Vivre sa vie. Mais c’est surtout l’usage du son direct qui a profondément marqué ces deux écoles et influencé les cinéastes les plus novateurs de la décennie suivante : Jacques Rivette avec L’Amour fou et Jean Eustache avec La Maman et la putain, comme Jean-Pierre Lefebvre avec Le Révolutionnaire et Patricia et Jean-Baptiste. Que reste-t-il aujourd’hui de ces deux révolutions simultanées ?