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Colloque international étudiant « Approches et perspectives actuelles : l'art au Québec du XVIIe au XIXe siècles »

Mardi 4 et mercredi 5 avril 2006

4 avril
Université du Québec à Montréal
5 avril
Gesù
Ce colloque est organisé par Pierre-Olivier Ouellet, doctorant en Histoire de l’art à l’UQAM.

Programme

Mardi 4 avril 2006

Lieu pour l’avant-midi (9h10-12h10) : Pavillon des sciences de la gestion, R-M160 (UQAM)
Lieu pour l’après-midi (14h00-17h00) : Pavillon Judith-Jasmin, J-4225 (UQAM)
9h10 : Accueil

  • 9h40 : Mot de bienvenue

RÉCITS EN IMAGES ET RÉCITS SUR L’IMAGE

Présidence de séance : LAURIER LACROIX, histoire de l’art, UQAM

  • 9h50 : « L’i ronie macabre: l’ambiguïté du rapport à la torture amérindienne dans les relations de voyage en Nouvelle-France (1701-1763) »
    STÉPHANIE CHAFFRAY (Paris IV/CELAT-Université Laval, histoire)
    Cette communication entend comprendre comment les voyageurs français du XVIIIe siècle ont perçu la torture des prisonniers de guerre chez les Autochtones et comment ils l’ont représentée dans leurs récits et dans les gravures qui les illustrent. L’analyse révèle le rapport ambiguë que les Français entretiennent avec cette pratique corporelle et l’utilisation politique qui en est faite dans le discours colonial.
  • 10h10 : « Les carnets de voyages de Lady Simcoe »
    DAVID BUREAU (UQAM, histoire de l’art)
    Une étude sur les carnets de dessins de Elisabeth Posthuma Gwillim, Lady Simcoe (1766-1840) et les relations entre l’esthétique et la littérature de voyage au Canada.
  • 10h30 : Discussion

10h50 : Pause

  • 11h10 : « La monographie de paroisse »
    NATHALIE MIGLIOLI (UQAM, histoire de l’art)
    Avant la création de la Commission des monuments historiques et les travaux de Gérard Morisset (1898-1970), c’est principalement dans les monographies de paroisse que l’on trouve des renseignements sur l’art dans les églises. Ce « genre littéraire » florissant à la fin du XIXe siècle peut-il constituer une source pour l’histoire de l’art au Québec ?
  • 11h30 : « L’oeuvre du passé dans l’écrit religieux »
    GUILLAUME SAVARD (Université Laval, histoire de l’art)
    Il s’agit de (ré)investir la problématique de l’écriture de l’oeuvre du passé par une communauté monastique, à partir d’unités de réflexion théorique qui, empruntées à la philosophie de l’histoire, permettent de qualifier les opérations historiographiques variables qui mettent l’oeuvre en récit : discours, mémoire, histoire.
  • 11h50 : Discussion

12h10 : Dîner

L’ART ET SES OBJETS

Présidence de séance : DIDIER PRIOUL, histoire de l’art, Université Laval 

  • 14h00 : « Huile sur cuivre en Nouvelle-France »
    ARIANE GÉNÉREUX (UQAM, histoire de l’art)
    En Nouvelle-France, on note une présence significative d’huiles sur cuivre dans les chapelles portatives des missionnaires jésuites, puis dans les décors d’églises. Comment les spécificités du support de cuivre pour la peinture s’accordent-elles avec l’utilisation d’oeuvres à des fins précises dans le contexte colonial français ?
  • 14h20 : « Des éclairs intermittents du wampum au clair-obscur de l’image : opacité et transparence des scénographies jésuites en contexte iroquois (1667-1700) »
    MURIEL CLAIR (UQAM, histoire de l’art) :
    Les missions iroquoises ont donné lieu à la promotion de nouveaux aménagements symboliques et plastiques qui se caractérisent par une prédilection pour les matériaux brillants. Ces scénographies offrent l’occasion d’explorer le thème de la lumière, et par là même d’interroger, de façon inédite, les portées sensorielles, les valeurs culturelles assignées aux images et aux wampums.
  • 14h40 : Discussion

15h00 : Pause

  • 15h20 : « Oeuvres européennes et ventes publiques : éléments relatifs au marché de l’art et au goût au XVIIIe siècle en Nouvelle-France »
    PIERRE-OLIVIER OUELLET (UQAM, histoire de l’art) :
    L’amateur d’art en Nouvelle-France est lié au marché qui rend accessible une variété d’oeuvres, qu’il configure par ses demandes et auquel il participe directement. On assiste ainsi à une co-construction de l’amateur et du marché qui lui est destiné. Les ventes publiques en constituent un exemple révélateur.
  • 15h40 : « Le cycle des tableaux religieux d’Ozias Leduc à la cathédrale Saint-Charles-Borromée de Joliette (1893-1894) »
    MICHELINE SÉNÉCAL (UQAM, histoire de l’art)
    L’étude de cette première oeuvre religieuse d’envergure d’Ozias Leduc (1864-1955), largement inspirée de la tradition picturale européenne, permet d’analyser l’apport créatif de l’artiste, de voir comment il a interprété les thèmes en fonction de l’architecture et de l’éclairage de l’édifice tout en intégrant des éléments de la nature québécoise.
  • 16h00 : Discussion

17h00 : Souper au restaurant Le Pèlerin-Magellan (330, Ontario Est, téléphone : (514) 845-0909)

Mercredi 5 avril 2006

Lieu pour toute la journée : Gesù – Centre de créativité (1200, rue de Bleury)

  • 9h30 : Accueil

LES GARDIENS DE LA MÉMOIRE

Présidence de séance : JEAN TRUDEL, histoire de l’art, Université de Montréal 

  • 9h40 : « Typologie formelle du monument commémoratif : exemple de quelques monuments érigés à la mémoire des Rébellions(1836-1895) »
    FRANCE SAINT-JEAN (UQAM, histoire de l’art)
    Prenant exemple de la mise en mémoire des événements entourant les Rébellions qui s’est mise en place entre 1836 et 1895, notre communication entend questionner l’incidence du déploiement spatial des traces matérielles de la commémoration, le monument public, sur le discours des médiateurs de cette mise en mémoire.
  • 10h : « L’Apothéose de Christophe Colomb de Napoléon Bourassa et l’essor de l’intérêt pour l’histoire et la commémoration au Québec »
    ANNE-ÉLISABETH VALLÉE (UQAM, histoire de l’art)
    Cette communication propose une étude de l’ambitieuse oeuvre de Napoléon Bourassa (1827-1916) intitulée Apothéose de Christophe Colomb qui s’inscrit dans l’essor de l’intérêt pour l’histoire et la commémoration se développant au Québec à partir des années 1840.
  • 10h20 : « Le collectionnement des objets amérindiens au XIXe siècle »
    MARIE RENIER (Université Laval, ethnologie)
    On ne peut aujourd’hui poser un regard critique sur les collections amérindiennes sans tenir compte de la pensée et des hommes qui ont procédé à leur rassemblement. Cet exposé tentera de dégager les principes essentiels du collectionnement au Québec au XIXe siècle, période où cette activité était la plus intense.
  • 10h40 : Discussion

11h : Pause

  • 11h20 : « Le contexte de l’émergence de l’École des Beaux-Arts de Montréal à la fin du XIXe siècle. »
    PATRICIA HOUDE (UQAM, histoire de l’art)
    L’École des Beaux-Arts de Montréal est une institution d’enseignement dominante sur la scène artistique et culturelle durant plusieurs décennies du XXe siècle. Dès le XIXe siècle, on remarque la présence d’institutions qui pavent la voie à cette école de beaux-arts, tel que l’Art Association de Montréal, le Monument National et le Conseil des arts et Manufactures. Ces organismes auront donc un rôle à jouer dans le processus de création de l’École des Beaux-Arts de Montréal. Cette communication propose donc un survol du contexte d’émergence de cette école par le biais de ces trois organismes qui en représentent un peu la genèse.
  • 11h40 : Discussion
  • 12h00 : Mot de clôture

Information :

Lise Bizzoni (coordonnatrice CRILCQ antenne UQAM)
crilcq@uqam.ca ou 514-987-3000 poste 2237

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mardi 04 avril 2006
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Université du Québec à Montréal