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Appel – Colloque « Les écrivains marginaux et les écritures marginales du Québec d’aujourd’hui »

Journe d’études
« Les écrivains marginaux et les écritures marginales du Québec d’aujourd’hui »
Lundi 7 novembre 2005, UQAM


Dans le cadre du Forum littéraire : « L’autre visage de l’édition au Québec », organisé par le centre étudiant d’édition et de diffusion Erre daller, du 7 au 11 novembre 2005 (UQAM)


Dès la première moitié du XXe siècle, le développement de la littérature québécoise a ouvert la voie à divers styles et préoccupations, scindant de ce fait progressivement les œuvres entre celles qui appartenaient à des genres spécifiques, et les autres. Les processus d’inclusion et d’exclusion des œuvres ont varié, nécessairement, à travers l’histoire, transformant peu à peu chaque manifestation nouvelle (écriture des femmes, roman social, écriture migrante, écriture jeunesse, autofiction, polar, etc.) en pratique établie, alors que d’autres (le feuilleton et le pamphlet par exemple) sombraient quasiment dans l’oubli. C’est en se référant au discours critique sur la littérature de l’époque correspondante que l’on arrive à reconnaître ses généralités et ses marges. Ainsi, on ne peut véritablement définir quelles écritures et/ou quels écrivains pourraient se réclamer aujourd’hui d’appartenir de nouvelles frontières. C’est pourtant le jeu auquel veut se prêter cette journée d’études, en interrogeant la possibilité que des créations et/ou des créateurs du Québec d’aujourd’hui puissent être considérés ou se réclamer résolument marginaux. Ainsi nous tenterons de répondre à plusieurs interrogations : Quels genres de la littérature d’aujourd’hui deviendront dans les prochaines décennies des genres établis ? Quels sont ceux qui appartiendront toujours à la marge ? Les hypertextes de fiction ? Les blogues ? La bande dessinée ? Les productions des Amérindiens ? La littérature gaie ? Les textes-images (romans-photos par exemple) ? Les haïkus ? La littérature érotique ? Et, par-delà les genres, y a-t-il des écrivains québécois voués à demeurer dans la marge ? Est-ce parce qu’ils s’en réclament (pour des motifs politiques, sociaux, esthétiques) ou parce que l’institution refuse de les reconnaître ?
Nous acceptons toute proposition de communication portant sur un écrivain québécois dont l’oeuvre, voire une partie de l’oeuvre, semble vouée à demeurer méconnue du public (et même des historiens de la littérature), ou portant sur un genre d’écriture dont la pratique ne semble destinée à atteindre qu’une portion de lecteurs.
Les communications, d’une durée de 20 minutes, seront en français.
Les propositions de communication (accompagnées de vos coordonnées et d’un curriculum vitae succint) devront parvenir par courrier électronique à Lise Bizzoni (CRILCQ Antenne UQAM – crilcq@uqam.ca) et Julie Sergent (Département d’études littéraires de lUQAM – sergent.julie@uqam.ca) au plus tard le 31 août 2005.
RESPONSABLE :
Lise Bizzoni et Julie Sergent