Exposition « Parcours littéraire – (Re)lire le Cambodge »
S’inscrivant dans le cadre du projet « Lire, voir et écouter l'Asie », l’exposition « Parcours littéraire – (Re)lire le Cambodge », sous le commissariat de Eang-Nay Theam (cochercheuse CRILCQ, Cégep de Maisonneuve) et Karine Boulay (Service à la vie étudiante et à la communauté, Collège de Maisonneuve), invite à plonger dans un parcours littéraire qui permettra d’en apprendre un peu plus sur la littérature cambodgienne / khmère. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’exposition se concentre plutôt à la littérature de la période moderne.
Le parcours sera présenté du 19 au 24 novembre 2025 au Foyer du Collège de Maisonneuve, 2e étage du pavillon D, local D2001.
Description
L’année 2025 marque la 50e année de commémoration de la prise de Phnom Penh, au Cambodge, par les Khmers rouges. Pendant quatre ans, la population khmère a vécu sous le régime des Khmers rouges. Celui-ci a mené à la mort et à la disparition d’un quart de la population cambodgienne. Le nombre de victimes est estimé à plus de deux millions.
Alors qu’encore aujourd’hui, les vestiges des temples du royaume d’Angkor ramènent à l’époque grandiose de la civilisation khmère, les textes écrits par des Khmers à ce sujet sont difficilement accessibles. Lorsque le Cambodge est raconté, il est souvent question du pays sous occupation khmère rouge; ce sont des témoignages, des récits d’une survie sous un régime sanguinaire (Ung, 2000; Nath, 2008 et Panh, 20091). Alors que la littérature cambodgienne des débuts du royaume racontait la grandeur et la beauté de celui-ci, les écrits actuels racontent la souffrance d’un peuple, la mort des leurs et la convalescence de laquelle le pays s’extirpe lentement.
Comment penser le Cambodge au-delà de son génocide?
[1] Œuvres citées : UNG, Loung, First They Killed My Father, New York, Haper Collins, 2000, 238 p.; Nath, Vann, Dans l’enfer de Tuol Sleng. L’inquisition khmère rouge en mots et en tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 2008, 189 p.; Panh, Rithy et Christine, Chaumeau, La machine khmère rouge, Monti Santésok S-21, Paris, Flammarion, 2009, 329 p.
Exposition

