ERRATUM : Photographies de samizdats

Ces photographies accompagnent l’article « Qu’est-ce qu’un samizdat? Regards sur des pratiques d’autopublication dans la Tchécoslovaquie des années 1970 et 1980 » d’Alice Guéricolas-Gagné.

Vous trouverez ci-dessous photographies et légendes, ainsi que l’emplacement où elles auraient dû apparaître dans Regards sur les scènes du zine et de l’édition alternative.

Le crédit des photographies revient à Alice Guéricolas-Gagné et la diffusion est possible grâce à Libri Prohibiti.


Légende (photos 1 et 2)

« J’aime à penser que ce livre constitue le premier pas du parcours nous menant à cet endroit, la Libri Prohibiti », explique Jiří Něnička, un employé de cette bibliothèque praguoise qui conserve samizdats et littérature d’exil. Morový sloup de Jaroslav Seifert – seul Tchèque récompensé par le prix Nobel de littérature – , a été le premier texte auto-publié en samizdat par Edice Popelnice [Éditions de la poubelle]. Cette « maison d’édition » fondée par Jiří Gruntorád, qui est également le fondateur et le directeur de la Libri Prohibiti, a produit 124 titres entre 1978 et 1989.

Emplacement : « Samizdat : émergence de la notion et définition », p. 47-48.

Légende (photos 3 à 5)

Les samizdats n’étaient pas seulement des monographies. Ils se sont aussi incarnés en une variété de périodiques couvrant différents sujets, dont la littérature, l’histoire, la sociologie, la religion, la musique, etc. Parmi ces périodiques, il convient de mentionner Vokno, publié pour la première fois en 1979 par František Stárek, de même que Revolver Revue, qui a vu le jour en tant que magazine clandestin en 1985 et qui est toujours publié aujourd’hui.

Emplacement : « Samizdat : émergence de la notion et définition », p. 47-48.

Légende (photos 6 et 7)

Parmi les groupes « marginaux » qui faisaient des samizdats, on compte des membres du mouvement « tramping ». Plusieurs livres et périodiques ont fleuri autour de ce phénomène en Tchécoslovaquie.

Comme l’écrit le chercheur Miroslav Michela, « [l]a pratique du « crapahutage » – excursion en milieu sauvage, inspirée du scoutisme et des mouvements américains de vagabondage, et nourrie par l’imaginaire du Far West, de la musique country et du mouvement hippy – s’ancra durablement en Tchécoslovaquie et dans une majeure partie de l’Europe centrale et orientale. Ses adeptes, peu contrôlables, affichant les signes extérieurs d’une marginalité douce, et donc suspects aux yeux des régimes totalitaires, y firent l’objet de harcèlement policier. (Ndt) » (Michela, 2023).

Emplacement : « Fanzines tchécoslovaques : au croisement des traditions d’autopublication », p. 51.