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Deuxième épisode du balado « Terrains d'écriture » - Entretien avec Céline Huyghebaert

Le deuxième épisode du balado « Terrains d’écriture », réalisé par Charlotte Biron (Stagiaire post-doctorale CRILCQ, Université de Montréal) est disponible dans notre médiathèque !

Épisode 2 : Entretien avec Céline Huyghbaert

Céline Huyghebaert est autrice, artiste visuelle et chercheuse postdoctorale. Son travail se situe à l’intersection des arts visuels, du documentaire et de la fiction. En 2019, elle fait paraître Le drap blanc au Quartanier, qui remportera le prix du gouverneur général. Initialement livre d’artiste tiré à 130 exemplaires en 2017, Le drap blanc est un projet singulier où on retrouve des retranscriptions d’entretiens, des archives numérisées, des fragments de fictions et de souvenirs.

Durant l’entretien, je reviens avec Céline sur Le drap blanc, mais aussi sur d’autres de ses projets interdisciplinaires comme Un cas particulier et De tous nos corps. Pour notre rencontre, je lui ai demandé d’apporter un extrait du manuscrit sur lequel elle travaillait et de mentionner une référence importante durant son processus d’écriture. Par courriels, elle mentionne Sarah Polley, Chris Kraus et Valeria Luiselli. Le jour de notre rencontre, elle avait finalement apporté des livres de Valeria Luiselli.

Crédit photo : Justine Latour

À propos du balado

Terrains d’écriture inaugure une série d’entretiens sur les méthodes de recherche et les territoires d’enquête des écrivain·es. Depuis une vingtaine d’années, la littérature québécoise est marquée par un intérêt sans précédent pour les pratiques documentaires. Le désir de travailler à partir d’un matériau vivant, à partir d’expériences vécues, à partir de données recueillies in situ, à partir d’entretiens ou d’artefacts contribue à l’émergence d’un corpus de non-fiction en littérature, mais ce désir transforme aussi la pratique du roman, de l’essai et de la poésie. Empiétant sur le champ d’exercices des ethnographes, des journalistes et des géographes, les écrivain·es contribuent actuellement à brouiller les frontières entre les genres littéraires et les disciplines. Quelles traces de cette réalité empirique peut-on retrouver dans les oeuvres actuelles ? À quelles zones du réel la littérature s’attache-t-elle ? Qu’est-ce qui distingue l’approche des écrivain.e.s lorsqu’elles et ils vont sur le terrain?