Le Carnet de l’ÉRHAQ a pour visée de permettre à ses lecteurs et lectrices de prendre connaissance de questions ou thèmes-clés dans le domaine de l’histoire de l’art au Québec.
Les textes réunis dans le premier numéro sont les versions remaniées de quatre communications présentées par les chercheur·euses de l’Équipe de recherche en histoire de l’art au Québec (ÉRHAQ) à l’occasion du colloque « Source, données, catégories de l’histoire de l’art au Québec » tenu le 20 novembre 2015 à l’Université du Québec à Montréal.
L’exposition Le laboratoire de l’intime. Les natures mortes d’Ozias Leduc (3 juin au 17 septembre 2017) et le colloque La nature morte au temps d’Ozias Leduc (8 septembre 2017) dont nous publions les actes dans ce Carnet de l’ÉRHAQ, ont permis d’en éclairer certains aspects. Si l’histoire de la nature morte au Québec, celle de sa réception critique, de son public, de ses collectionneur·euses demeure un champ d’études encore largement en friche, ce colloque est venu enrichir notre connaissance et nos réflexions sur la nature morte au temps d’Ozias Leduc et pour cela il faut remercier le Musée d’art de Joliette qui, en l’organisant, nous a offert cette opportunité.
En mars 2019 disparaissait l’historien de l’art et professeur émérite François-Marc Gagnon. Le 19 octobre 2018 était organisée la journée scientifique François-Marc Gagnon et l’histoire de l’art au Québec au Musée de l’imprimerie du Québec. Des chercheur·euses issu·es de différentes disciplines ont alors eu l’occasion de souligner l’ampleur et la richesse de sa contribution, en plus de lui témoigner leurs amitiés disparu en mars 2019. De cet événement sera tiré un ouvrage collectif réunissant une biographie, les communications du colloque, ainsi que de nombreux témoignages. Il sera publié aux Presses de l’Université de Montréal sous la direction de Gilles Lapointe (UQAM), Louise Vigneault (Université de Montréal) et Jérôme Delgado (Le Devoir).
Le 5 octobre 2018, sept conférences étaient présentées lors de la journée d’étude intitulée « Regards récents sur François et Thomas Baillairgé » tenue au Musée des Beaux-arts de Montréal. La mise en place d’une telle manifestation scientifique au sujet de ces deux artistes semblait d’autant plus nécessaire que différents projets de recherche étaient menés depuis quelques années sur ceux-ci, sans toutefois mener à des rencontres spécifiques à leur sujet. Le riche partage des connaissances et la variété des échanges entre spécialistes lors de cette journée auront donné l’impulsion nécessaire à la poursuite de cette aventure par la publication des conférences pour ce quatrième numéro du Carnet de l’ÉRHAQ.