« Le réel en récits et en actes » est un colloque au long cours initié en 2015. Point de rencontre entre chercheurs et créateurs, l’événement organisé par Claire Legendre (CRILCQ, Université de Montréal) et Jean-François Vaillancourt (CRILCQ, Université de Montréal) interroge l’inscription du réel en arts et en littérature, sur la scène, au cinéma.
Que visent les créateurs qui se réclament du « réel »? Punctum déterminant le regard, la convention scénique ou le pacte de lecture, la nature de l’œuvre et sa dimension extra-esthétique, le réel est aussi ce qui échappe à la conceptualisation, à la représentation. Au-delà de ce que Barthes a nommé « effet de réel », nous voulons interroger l’événement, l’ancrage, l’indubitable, comme matériau artistique à part entière. Pour cette cinquième édition, nous mettrons de l’avant la poésie, le roman, la photographie et le cinéma documentaire.
Événement Zoom.
Date : 13 avril 2021
Pour y assister, cliquez ici.
Programme
09 h 30 Premiere séance présidée par Francis Gingras (Université de Montréal)
Bernabé Wesley (professeur à l’Université de Montréal)
« Le « ronron » du réel dans La condition pavillonnaire de Sophie Divry »
Éric Mathieu (écrivain, professeur à l’Université d’Ottawa)
« Entre le réel et l’imaginaire : utilisation des faits divers et des songes comme stratégie de création littéraire »
11 h Deuxième séance présidée par Judith Sribnai (Université de Montréal)
Karianne Trudeau Beaunoyer (écrivaine, doctorante à l’Université de Montréal)
« Désormais, les coeurs pouvaient s’arrêter »
Hélène Gestern (écrivaine, France)
« Pactiser avec le réel »
12 h Dîner
13 h 30 Troisième séance présidée par Claire Legendre (CRILCQ, Université de Montréal)
Jean-François Vaillancourt (écrivain, doctorant à l’Université de Montréal)
« La moyenne histoire »
Pedro Pires (réalisateur, Montréal)
« Recycler le réel »
15 h Quatrième séance présidée par Jean-Marc Larrue (CRILCQ, Université de Montréal)
Roseline Lambert (écrivaine, doctorante à l’Université Concordia)
« Mon histoire trouble avec Peer Gynt de Ibsen »
Christian Barré (plasticien, Montréal)
« »Somewhere over the rainbow », du souci de l’autre à l’image de soi »