Professeur : Richard Saint-Gelais
Lieu : Local DKN 7195
Conférences dans le cadre du séminaire
- 1er février : Isabelle Daunais, « La "conscience" du roman: d’un genre nouveau à un art ancien. Réflexions des romanciers sur le roman au tournant des années 1920 »
- 15 février : Marilyn Randall, « La métalepse de l’auteur fictif dans la métafiction québécoise »
- 8 mars : Andrée Mercier et Frances Fortier, « Figures de narration et enjeux d’autorité »
- 15 mars : Nathalie Roy, « Pratiques réflexives dans le roman québécois contemporain »
Présentation du séminaire
La métafiction – c’est-à-dire la mise en évidence, directe ou détournée, du caractère fictionnel du texte au sein du texte lui-même – est un phénomène de vaste ampleur qui remonte aux origines du récit et du roman (Les Mille et Une Nuits et Don Quichotte, par exemple, mobilisent des dispositifs métafictionnels subtils) mais qui a pris, avec la modernité et la postmodernité littéraires, une importance croissante. Ce séminaire visera une élucidation théorique générale (par la mise en place d’un cadre conceptuel et une présentation des travaux majeurs sur la question), dans la perspective d’une relecture critique de certaines oeuvres québécoises, en particulier des années 1970 à aujourd’hui.
Objectifs
– Prendre conscience de l’importance de la métafiction et saisir ses enjeux dans l’organisation générale du texte.
– Comprendre et distinguer les principales notions servant à appréhender le phénomène de la métafiction (autoréférence, mise en abyme, etc.).
– Appliquer avec rigueur et discernement les outils théoriques à un ensemble de textes variés.
– Saisir les différentes modalités à travers lesquelles la métafiction est mise en oeuvre.
Formule pédagogique
– Cours magistraux
– Conférences (la liste des conférenciers invités sera fournie en début de session)
– Exposés des étudiant-es
Évaluation
– Compte rendu (30 % de la note finale)
– Intervention (en équipe) à partir d’une conférence (20 %)
– Exposé (20 %)
– Un travail de réflexion (30 %)
Critères d’évaluation
– Maîtrise de la langue
– Qualité des analyses et des réflexions
–Clarté
–Rigueur de l’argumentation
– Originalité
– Ponctualité dans la remise des travaux
Ouvrages obligatoires
- André BELLEAU, Le romancier fictif, essai sur la représentation de l’écrivain dans le roman québécois, Québec, Nota bene (coll. « Visées critique »), 1999 [1980].
- Recueils de textes