Cette intervention de Dominic Hardy (CRILCQ à l’UQAM) sera le lieu de regards divergents, l’un vers le passé, l’autre vers l’avenir, qu’on tentera de croiser. Alors qu’un des grands objectifs des travaux de l’Équipe de recherche en histoire de l’art au Québec (ERHAQ) consiste à créer la première synthèse de cette histoire de l’art pour la période 1600-1960, afin de doter notre champ d’études d’une ressource pédagogique de taille, il s’agit aussi d’un projet rêvé à partir de besoins et d’expériences qui seront ici convoqués en une sorte de témoignage/collage. Le point de départ sera l’idée que c’est aussi dans les salles de cours, depuis une cinquantaine d’années, que les limites et les possibilités de cette histoire de l’art ont été imaginées, décrites,construites et constamment reformulées. Traces, donc, d’un projet de retour sur une collaboration intergénérationnelle qui doit toujours être renouvelée.
Un mot pour présenter l’ÉRHAQ— L’équipe de recherche en histoire de l’art au Québec (ÉRHAQ) travaille à constituer un état des lieux de la discipline entre 1600 et 1960. Dans le cadre de ce projet, l’ÉRHAQ mène de front deux chantiers de recherche. Le premier s’attache à l’analyse des composantes et des dynamiques du champ artistique québécois (artistes, objets, acteurs, lieux et institutions) alors que le second procède à l’analyse des discours produits par ceux qui ont interprété ce champ. Grâce à l’appui du CRSH et de la Fondation Canadienne pour l’Innovation, l’ÉRHAQ peut compter sur l’expertise de sept chercheurs (UQAM, Université de Montréal et Université Laval), de sept assistantes et assistants et de deux professionnels de la recherche.
Pour informations : Nathalie Miglioli
Conférence de Dominic Hardy, « Enseigner l'histoire de l'art au Québec: une pensée en mouvement »
Événement associé
jeudi 22 octobre 2015, 12:45 - 13:45
Université du Québec à Montréal (UQAM) - Pavillon Judith-Jasmin, local J-4225