Vanessa Blais-Tremblay (cochercheuse CRILCQ, UQAM), Sandria P. Bouliane (cochercheuse CRILCQ, Université Laval) et Laura Risk (collaboratrice CRILCQ, Université de Toronto) organisent le cycle de 3 conférences-concerts « 24 heures en musique… dans les années 1920 au Québec ».
Cette conférence-concert, intitulée « Le 1er juillet 1928 : La vie musicale de Montréal entre tradition et modernité », aura lieu le mercredi 26 avril 2023, dès 19 h, à l’UQAM, local F-3080. L’événement sera également diffusé en direct sur la page de l’événement Facebook.
Conférencière : Laura Risk (collaboratrice CRILCQ, Université de Toronto)
Musicien·nes : Marcela Angarita (Chant classique) / Marie-Annick Béliveau (Chant classique) / Jacinthe Dubé (Chant pop) / Olivier Hébert-Bouchard (Piano) / Florence Lefèbre-Gagnon (Chant pop) / Amylie Poirier-Théberge (Chant pop) / Émilie Daoust-Versaille (Chant classique) / Sonia Wheaton-Dudley (Piano)
RÉSUMÉ DE LA CONFÉRENCE-CONCERT
En 1928, le thème de la Saint-Jean-Baptiste est « Nos chansons populaires ». Le défilé comporte plus de 30 chars allégoriques, chacun portant un tableau vivant, de « C’est notre grand-père Noé » à « Malbrough s’en va-t-en guerre » en passant par « En roulant ma boule ». Voici la chanson traditionnelle en tant que métonymie de l’identité nationale canadienne française et la musique folklorique mise au service des valeurs clérico-nationalistes. Par contre, la vie musicale à Montréal en juillet 1928 n’a rien de conservatrice. Il y a des soirées dansantes, des comédies musicales, des spectacles de vaudeville et, dans les parcs, des fanfares et de la musique sur haut-parleur. Dans ce contexte, les chansons traditionnelles du défilé sont-elles des reliques culturelles destinées à disparaitre avec la modernité? Ou sont-elles quelques exemples, parmi plusieurs, de l’engouement dans les années 20 pour le répertoire, l’imagerie visuelle et les récits traditionnels pour créer une modernité distinctivement canadienne-française? Quels sont les liens entre cet événement et l’effervescence de la littérature et des arts visuelles régionalistes? Ces questions nationales et identitaires sont compliquées par le fait qu’en 1928, le défilé traditionnel de la Saint-Jean n’a pas eu lieu le 24 juin. En raison d’une météo capricieuse, la parade est remise au 1er juillet…le jour de la fête du Canada!
